Dans la presse
De la musique, vite !
Pacé. Kreiz Breizh Akademi prépare son premier album
Vendredi 14 mai 2021
" Kreiz Breizh Akademi est un cursus de formation musicale dédiée aux musiques modales, créé il y a vingt ans par Erik Marchand, chanteur et clarinettiste de nombreux groupes.
Avec des intervenants du monde entier, il transmet la pratique des musiques traditionnelles savantes ou populaires, chantées en breton. Sept collectifs en sont sortis, devenus des pros. Aujourd’hui, c’est le 8e qui fait un filage de sa première création devant des professionnels de la musique.
Après la formation et la création, viendra l’accompagnement dans la pratique pro, à savoir les concerts et les albums.
« Le groupe compte trois musiciennes qui viennent du massif central, ça nous permet un échange musical. Chaque collectif a sa propre personnalité, et crée son propre répertoire. Nous, on chante en breton, mais aussi en occitan et en gallo. On a collecté beaucoup de musiques… Demain, on commence l’enregistrement de notre premier album ! Il sortira en novembre pour le festival Yaouank », explique Yolaine Delamaire, l’une des chanteuses."
Ouest-France
À Ploemeur, la Kreiz Breizh Akademi #8 se met en piste à Amzer Nevez
19 mai 2021
"Le virus de la danse investit une nouvelle fois Amzer Nevez, à Ploemeur, à l’occasion de la résidence de création d’un spectacle-concert de la 8e promotion de la Kreiz Breizh Akademi.
Ça sent bon la reprise des spectacles, à Amzer Nevez, à Ploemeur. Quelques professionnels (environ une dizaine de personnes) doivent y avoir, ce mercredi, la primeur d’une création. Imaginée juste avant l’arrivée de la covid-19 et de la crise sanitaire, elle a pour fil conducteur la musique à danser : « toud’n dud ba’n dañs » ou « tout le monde dans la danse ».
Ce spectacle de la 8e promotion de la Kreiz Breizh Akademi, académie de musique populaire et cursus de formation musicale dédiée aux musiques modales, fondée par le chanteur Erik Marchand, accueillie en résidence, lundi, mardi et ce mercredi, à Amzer Nevez, à Ploemeur, fera l’ouverture de la prochaine saison d’Amzer Nevez le 16 septembre prochain.
Un ensemble innovant
Le concept de cette Kreiz Breizh Akademi s’articule autour de la musique modale qui offre une palette très large de tonalités. C’est une musique en opposition avec l’harmonie dont les règles, basées sur des successions d’accords, ont été fixées par Bach il y a 400 ans. Ici, on adapte par exemple certains instruments pour pouvoir jouer des notes qui n’existent pas sur un manche de guitare et ainsi proposer, avec d’autres instruments, une mise en place des voix de Yolaine Delamaire et Camille Lainé. Un ensemble innovant, avec des musiciens venus de toute la Bretagne, du Massif central, d’Occitanie.
Comme d’habitude, Erik Marchand, artisan de la musique bretonne, a su trouver un bel équilibre instrumental et chanté en breton, en occitan, en gallo….où le rythme saura vous emporter, à défaut de vous faire danser la gavotte ou un an dro, car les spectateurs seront encore invités à rester assis en raison des conditions sanitaires. Mais, promet Daniel Le Guevel, le directeur d’Amzer Nevez, « vous pourrez taper du pied ! »
Le télégramme
Légende photo :
Ploemeur. De la musique modale avec Kreiz Breizh Akademi
19 Mai 2021
"La 8e promotion du collectif Kreiz Breizh Akademi est actuellement en résidence au Centre culturel breton Amzer Nevez, et ce pour trois jours. Initialement, cette résidence devait se terminer par un concert devant le public, le 20 mai.
Une prestation aura bien lieu, mais devant un parterre réduit de quelques professionnels. Le public pourra toutefois découvrir les onze musiciens sur scène, normalement, le 16 septembre. Ce concert marquera la reprise de la prochaine saison d’Amzer Nevez.
Souhaitant transmettre l’entendement modal dans la musique bretonne dont il est l’un des rares spécialistes, Erik Marchand a créé, en 2003, ce collectif Kreiz Breizh Akademi. L’un de ses objectifs est de proposer une orchestration particulière où les arrangements s’élaborent autour d’un système modal. « Jusque dans les années 1960, la musique bretonne s’est très peu mélangée au chant, explique-t-il. On a cherché à faire une musique d’orchestre qui respecte les règles de la musique chantée. Concrètement, il a fallu, par exemple, adapter certains instruments ou certaines techniques pour pouvoir jouer des notes qui n’existent pas sur un manche de guitare »."
Ouest-France
À Baud, le Quatro se met à la disposition des artistes
24 janvier 2021
"Les chanteuses bretonnes Yolaine Delamaire et Enora de Parscau étaient en résidence d’artiste à la médiathèque de Baud, en ce début janvier. Elles préparent un spectacle intitulé « Dame Angèle ». La Baldivienne Enora de Parscau (à gauche) et Yolaine Delamaire, en résidence au Quatro, pour la préparation de leur projet « Dame Angèle ». La Baldivienne Enora de Parscau (à gauche) et Yolaine Delamaire, en résidence au Quatro, pour la préparation de leur projet « Dame Angèle ». La médiathèque de Baud, Le Quatro accueillait, au cours de la troisième semaine de janvier, une nouvelle résidence, un duo de chanteuses compositrices, Yolaine Delamaire et la Baldivienne Enora de Parscau (kan ha diskan). « Nous sommes amies de longue date, depuis l’université où l’on étudiait le breton, langue que nous avons ensuite enseignée. On nous retrouve habituellement dans les fest-noz, avec les chants à danser. Mais, depuis un an, nous préparons un projet, « Dame Angèle », pour des concerts qui se dérouleront dans un cadre intimiste : nous sommes inspirées par la nature, les chemins de vie, proches de l’esprit de la poétesse bretonne des années 70, Anjela Duval, paysanne le jour, écrivaine la nuit », racontent-elles. Reprises et compositions traditionnelles bretonnes Entre polyphonie et percussion, le duo partage son goût des mots avec des reprises et compositions traditionnelles bretonnes. « Depuis son ouverture en 2015, le Quatro soutient gracieusement les artistes du territoire, quel que soit le contexte, en mettant à leur disposition ses espaces : il poursuit ainsi sa mission d’accompagnement pour qu’ils soient dans la création et il faut que cela perdure », a souligné Léonie Barré-Meheust, directrice de la médiathèque et programmatrice culturelle."